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My way

2 juin 2008

Quand je serais grande

J'ai toujours aimé être l'ainée. Je n'ai jamais regretter le fait d'être arrivée la première. Premier arrivé, premier servi comme on dit. J'ai toujours eu une position particulière dans la famille, en aillant très tôt des responsabilités. Et en les prenant aussi à mes frères et sœurs. Avec le recul cela explique leur immaturité.

Je me souviens que vers 7 ans, j'imaginais déjà ce que j'aurais à faire si mes parents disparaissaient brutalement. Je le fais toujours de temps en temps aujourd'hui. Pas dans le sens où je prévois la mort de mes parents, mais dans l'éventualité ou je doive m'occuper de tout.

Je n'ai jamais eu d'envie de métier. Pour moi le travail est le seul moyen que j'ai trouvé de parvenir à sustenter les miens. Mon père aurait dealé de l'héroïne, j'aurais fait de même. Pour moi le moyen le plus simple est de faire la même chose que mes parents. Mon travail ne me passionne pas, je le fais comme tout, avec efficacité et sans passion.

C'est pourquoi quand mes profs de français m'encourageaient à écrire et à me lancer dans des études littéraires, je leur riais au nez. Je citais du Rimbaud, non pas parce que j'aimais ces textes, mais parce que les connaitre faisait de moi une bonne élève. C'était un moyen efficace de marquer mes enseignants et de me garantir des résultats satisfaisants.

Pour moi un livre que j'apprécie, est un livre avant tout efficace.

Paradoxalement les gens me prennent pour quelqu'un de passionné. Je fais des activités comme lire, aller en concert, jongler, faire de la musique, tenir un blog, qui peuvent me faire passer pour ce que je ne suis pas.

Et mes amis vous demandez vous peut être? Sont ils des amis, ou des gens que je fréquente par efficacité sociale? Est ce que la tendresse (réelle je le pense, je l'espère) est un moyen?

Je fais ce qu'on attend de moi.

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1 juin 2008

Je suis l'ainée d'une fratrie de 5 enfants...

Je suis l'ainée d'une fratrie de 5 enfants...

Et j'ai deux frères et sœurs.

Ce paradoxe est un tabou absolu dans mon cœur, et le change chaque jour un peu plus en pierre.

Pour aller un peu plus loin, il vous faudra auparavant subir le reste de mon monde. C'est parti pour le contexte, accrochez vous.


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